Règles d'orthographe et de grammaire

Certe ou certes ? - OrthographIQ

Plan de l'article

SOMMAIRE

1. Certe ou certes ?

2. Citations

3. Quiz d’orthographe : certe ou certes ?

<red-tag-blog>L’erreur<red-tag-blog>

« Il n’a pas tort, <underline-red-blog>certe<underline-red-blog>, mais il n’a pas raison pour autant. »

Vous avez un doute quant à savoir si l’on écrit certes ou certes ? Assurément, cet article tombe à pic. Nous tranchons définitivement la question pour vous.

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Et n’oubliez pas le quiz à la fin de l’article pour vérifier si vous avez bien compris la règle d’orthographe !

<green-tag-blog>La solution<green-tag-blog>

Certe ou certes ?

La règle d’orthographe

L’adverbe « certes », comme tous les adverbes, est invariable. On écrit donc toujours « certes » avec un « s » à la fin.

• Le mot « certes » peut traduire deux choses. Soit il renforce une affirmation ou une négation ; dans ce cas, il est synonyme de « assurément » ou « bien sûr ». Soit il possède une valeur d’opposition ou de concession ; dans ce cas-là, il est souvent en relation avec « mais » ou « néanmoins », qui apparaissent plus loin dans la phrase.

• Cependant, si vous êtes féru de poésie, il peut arriver que vous rencontriez la graphie « certe ». En effet, les dictionnaires signalent que le « s » peut être supprimé par licence poétique.

• La licence poétique, à l'intérieur d'un vers, est la permission que s'accorde le poète de changer la prononciation, voire l'orthographe d'un mot (« encor » au lieu de « encore » par exemple), pour rester dans le cadre de la prosodie (à savoir la bonne prononciation des mots et des phrases) et de la versification.

<light-green-tag-blog>Des exemples pour tout comprendre<light-green-tag-blog>

« Il a montré, certes, qu’il était digne de te succéder en tant que directeur. » -> Ici, « certes » renforce une affirmation.

« Non, certes, il ne l’avait pas explicitement demandé ; mais c’est la tradition. » -> « Certes » a cette fois valeur d’opposition

<light-green-tag-blog>L’astuce pour tout retenir<light-green-tag-blog>

Avez-vous remarqué la symétrie du mot « certes » ? Il est composé de deux enchaînements consonne-voyelle-consonne. Ainsi, sans le « s » final pour faire miroir à l’initiale « c », le tout n’est pas harmonieux.

<black-tag-blog>Citations<black-tag-blog> 

Paroles d’écrivains

« Il passe la main sur mon front. Il aperçoit ces deux enfants, raidis dans leur certitude... Ah, non, certes, ce n'est pas là qu'elle est, la vérité ! »

Jean Barois (1913), Roger Martin du Gard, écrivain, romancier, dramaturge, nouvelliste, diariste et épistolier français

« Après s'être jetée sur un petit canapé, qui certes avait été fort beau vers 1809, la baronne, indiquant à Crevel un fauteuil dont les bras étaient terminés par des têtes de sphinx bronzées dont la peinture s'en allait par écailles en laissant voir le bois par places, lui fit signe de s'asseoir. »

La cousine Bette (1846), Honoré de Balzac, écrivain français

« Combien de matins ai-je volés, préférant passer la part la plus précieuse du jour à ne rien faire ; car j'étais riche, certes pas en argent, mais en heures de soleil et en journées d'été, et je les dépensais sans compter ; et je n'éprouve aucun regret à ne pas en avoir gâché davantage dans un atelier ou à mon bureau de professeur. »

Walden ou la vie dans les bois (1854), Henry David Thoreau, philosophe et poète américain

« Je ne suis français que par cette grande cité ; grande en peuples, grande en félicité de son assiette, mais surtout grande et incomparable en variété et diversité de commodités, la gloire de la France, et l'un des plus nobles ornements du monde. Dieu en chasse loin nos divisions ! Entière et unie, je la trouve défendue de toute autre violence. Je l'avise que, de tous les partis, le pire sera celui qui la mettra en discorde. Et ne crains pour elle qu'elle même. Et crains pour elle autant certes que pour autre pièce de cet état. Tant qu'elle durera, je n'aurai faute de retraite où rendre mes abois, suffisante à me faire perdre le regret de toute autre retraite.»

Essais, III, 9, De la vanité (1588), Michel de Montaigne, philosophe et écrivain français

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Publié le  
5/8/2022
 dans la catégorie :
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