Règles d'orthographe et de grammaire

Je pourrai ou je pourrais ? - OrthographIQ

Plan de l'article

<red-tag-blog>L'erreur<red-tag-blog>

« Demain <underline-red-blog>je pourrais<underline-red-blog> t'aider, c'est certain. »

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé, disait Alphonse de Lamartine. Dans notre cas, on dirait plutôt : une seule lettre vous manque, et tout perd son sens. Comment savoir quand mettre le « s » final ? Comment trancher entre je pourrai ou je pourrais ?

Vous pouvez vous améliorer en orthographe, cela ne fait aucun doute. Il existe simplement des chemins plus aisés que d'autres. Nous mettons à votre disposition nos formations en orthographe 100% en ligne, testées et approuvées quel que soit le niveau de départ.

Et n'oubliez pas le quiz à la fin de l'article pour vérifier si vous avez bien compris la règle d'orthographe !

<green-tag-blog>La solution<green-tag-blog>

Écrit-on Je pourrai ou je pourrais ?

La règle d'orthographe

Les deux formes existent, mais ne sont pas du tout interchangeables ! La différence se trouve dans le sens de la phrase, et la temporalité à laquelle elle se rapporte.

« Je pourrai » correspond au verbe « pouvoir » conjugué au futur simple, à la première personne du singulier.

« Je pourrais » correspond également au verbe « pouvoir », mais cette fois au mode conditionnel.

<blue-tag-blog>10 questions pour vous tester 🔥<blue-tag-blog>

<light-green-tag-blog>Des exemples pour tout comprendre<light-green-tag-blog>

« Je ne pourrai pas assister à la conférence ce soir. » → Affirmation qui ne laisse pas place au doute et qui concerne un moment ultérieur au moment de l'énonciation. Pour exprimer cette certitude, on emploie le futur, et donc on écrit « je pourrai ».

« Pourrais-je avoir accès aux archives de l'entreprise ? » → Question, par définition la réponse est incertaine, l'autorisation hypothétique, elle dépend de conditions. On emploie alors le conditionnel, et on écrit « je pourrais ».

<light-green-tag-blog>L'astuce pour tout retenir<light-green-tag-blog>

Le problème de choisir entre « je pourrai » ou « je pourrais » à l'écrit ne se pose pas si l'on transpose la phrase à la deuxième personne du singulier par exemple.

Si vous mettez à la place « tu pourras » et que la phrase conserve son sens, alors c'est du futur et on écrit « je pourrai ». Si c'est « tu pourrais » qui permet de garder le sens de la phrase, alors il s'agit du conditionnel.

<light-green-tag-blog>L'astuce en plus<light-green-tag-blog>

Le conditionnel est souvent utilisé dans des phrases qui contiennent une proposition commençant par la conjonction « si », qui introduit une supposition. Cela peut vous aider à retenir que le « s » est à ajouter lorsqu'il s'agit du conditionnel. En effet, le mot « si » commence par un « s » qui rappelle de ne pas l'oublier à la fin du verbe au conditionnel !

<light-green-tag-blog>Un peu de conjugaison<light-green-tag-blog>

Le mode conditionnel se construit en mélangeant certaines règles propres au futur simple et d'autres propres à l'imparfait.

Le conditionnel se forme à partir de l'infinitif du verbe, comme le futur.

Le conditionnel reprend les terminaisons de l'imparfait, à savoir :

-ais

-ais

-ait

-ions

-iez

-aient

Cela donne, par exemple :

je travaillerais

tu travaillerais

il/elle/on travaillerait

nous travaillerions

vous travailleriez

ils/elles travailleraient

On observe bien l'infinitif « travailler » suivi des terminaisons citées précédemment.

<black-tag-blog>Citations<black-tag-blog> 

Paroles d'écrivains

«  Je pourrais dire que ce fut une loyauté de ma part, ce conseil donné au marquis de laisser Mme de Jussat heureuse à Paris. »

Le Disciple (1889), Paul Bourget, écrivain et essayiste français, membre de l'Académie française

« Pour me rendre le repos, c'est une religion nouvelle qu'il me faudrait, où personne n'aurait encore puisé. C'est elle que je cherche. C'est là seulement que je pourrai abreuver la soif infinie qui me dévore. »

Ahasvérus (1833), Edgar Quinet, historien, poète, philosophe et homme politique français

«  J'irai, loin des murs de marbre,
Tant que je pourrai marcher,
Fraterniser avec l'arbre,
La fauvette et le rocher. »

Les Chansons des rues et des bois (1865), Victor Hugo, poète, dramaturge, écrivain, romancier et dessinateur romantique français

«  Un cœur où je pourrais épancher mes douleurs quand elles surabondent. »

Le Lys dans la vallée (1836), Honoré de Balzac, écrivain français, romancier, dramaturge, critique littéraire, critique d'art, essayiste, journaliste et imprimeur

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Publié le  
14/11/2022
 dans la catégorie :
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