Règles d'orthographe et de grammaire

N'hésite pas ou n'hésites pas ? - OrthographIQ

Plan de l'article

<red-tag-blog>L'erreur<red-tag-blog>

« Surtout, <underline-red-blog>n'hésites pas<underline-red-blog> à rester ferme face aux clients. »

Pour parler, convaincre, discuter, vous êtes tout à fait à l'aise. Mais dès qu'il s'agit de passer à l'écrit, cela vous demande plus d'efforts. Tiens, par exemple, écrit-on n'hésite pas ou n'hésites pas ?

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Et n'oubliez pas le quiz à la fin de l'article pour vérifier si vous avez bien compris la règle d'orthographe !

<green-tag-blog>La solution<green-tag-blog>

N'hésite pas ou n'hésites pas ?

La règle d'orthographe

Il faut toujours écrire « n'hésite pas ».

Dans « n'hésite pas », on trouve le verbe « hésiter » conjugué à l'impératif présent, à la deuxième personne du singulier.

Or la règle de conjugaison au présent de l'impératif est la suivante :

• pour les verbes du premier groupe (ceux dont l'infinitif se termine par « er »),

• en ce qui concerne la deuxième personne du singulier (« tu »),

• l'impératif présent se construit sur l'indicatif présent, ici « tu hésites », forme à laquelle on supprime le « s » final.

On obtient finalement « hésite ». On ajoute enfin les éléments de négation, et cela donne : « n'hésite pas ».

<blue-tag-blog>10 questions pour vous tester 🔥<blue-tag-blog>

<light-green-tag-blog>Quelques mots sur le mode impératif<light-green-tag-blog>

L'impératif est le mode verbal qui sert à exprimer ou traduire un ordre, une exigence. Il véhicule une idée d'obéissance, de commandement, de défense, d'exhortation, de conseil, ou encore de souhait.

Il s'emploie sans pronom personnel sujet, et uniquement à la deuxième personne du singulier, la première et la deuxième de pluriel.

Cela donne par exemple : n'hésite pas, n'hésitons pas, n'hésitez pas.

<light-green-tag-blog>Des exemples pour tout comprendre<light-green-tag-blog>

« N'hésite pas à revenir vers moi en cas de doute. » -> Pas de pronom personnel sujet (« tu »), donc pas de « s ». Cette phrase est à l'impératif et exprime un conseil.

« Tu n'hésites pas à lever la main lorsque tu ne comprends pas. » -> Le pronom personnel sujet « tu » est présent. Cette phrase est à l'indicatif, c'est une affirmation.

<light-green-tag-blog>L'astuce pour tout retenir<light-green-tag-blog>

Si le pronom personnel sujet, en l'occurrence « tu », est absent, alors le « s » final doit également être absent. Ceci bien sûr dans le cadre des verbes réguliers du premier groupe, conjugués à l'impératif présent, à la deuxième personne du singulier.

<light-green-tag-blog>Synonymes de « n'hésite pas à »<light-green-tag-blog>

• n'aie pas peur de

• ose

• agis

• choisis

• fais

<light-green-tag-blog>Une histoire d'harmonie<light-green-tag-blog>

La règle générale stipule qu'on ne met pas de « s » à la fin d'un verbe du premier groupe conjugué au présent de l'indicatif à la deuxième personne du singulier.

Néanmoins, pour des questions d'euphonie, c'est-à-dire de facilité de prononciation mais aussi de fluidité à l'oreille, il existe des cas où l'on ajoute un « s ». Par exemple, lorsque le verbe est suivi du pronom « y » ou « en ».

On écrit donc :

  • « manges-en »
  • « vas-y »

et on prononce le « s » pour lier les deux mots. Sans ce « s », deux sons voyelles se suivent et rendent la prononciation malaisée.

<black-tag-blog>Citations<black-tag-blog> 

Paroles d'écrivains

« Allons ! n'hésite pas davantage... »

La Juive de Constantine (1846), Théophile Gautier, poète, romancier et critique d'art français

« Monsieur Méridier, n'hésitez pas à désencombrer votre classe des éléments inaptes aux études secondaires. »

Augustin (1933), Joseph Malègue, écrivain français

« [...] si tu m'aimes comme je t'aime, [...] si tu vois enfin ce qu'est pour toi cette famille [...] qui s'est jouée de ton bonheur, de ton honneur, dans le seul intérêt de son argent ; si tu comprends tout cela, tu n'hésites pas à me donner ton nom dont je suis digne par l'amour que je t'ai toujours témoigné ; si tu hésites, retenu par je ne sais quelles lâches considérations mondaines, je n'hésite pas, moi, à me séparer d'un homme qui n'est pas digne d'être aimé. »

Madame Obernin (1870), Hector-Henri Malot, romancier français

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Publié le  
4/11/2022
 dans la catégorie :
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