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<red-tag-blog>L'erreur<red-tag-blog>
« Je veux <underline-red-blog>que tu ais<underline-red-blog> le meilleur pour toi. »
Ah le subjonctif ! N’est-il pas notre meilleur ennemi ? Il peut souvent arriver qu’on se pose des questions sur la terminaison de la conjugaison de certains verbes. Cette fois-ci nous verrons ensemble comment le verbe avoir s’orthographie correctement !
Vous souhaiteriez avoir l'orthographe innée ? Outre le fait que cela ne se choisisse pas, il est de plus un peu tard pour cela. Néanmoins, vous pouvez progresser très efficacement avec nos formations en orthographe 100% en ligne.
Et n'oubliez pas le quiz à la fin de l'article pour vérifier si vous avez bien compris la règle d'orthographe !
<green-tag-blog>La solution<green-tag-blog>
Écrit-on que tu aies ou que tu ais ?
<light-green-tag-blog>Des exemples pour tout comprendre<light-green-tag-blog>
« Il est essentiel que tu aies terminé ton travail avant la réunion. »
« Je doute que tu aies suffisamment d'expérience pour ce poste. »
« Il est possible que tu aies oublié de prendre ton parapluie.»
« Je suis heureux que tu aies accepté mon invitation. »
« Il est important que tu aies confiance en toi. »
<light-green-tag-blog>L'astuce pour tout retenir<light-green-tag-blog>
Pour ne pas se tromper, il suffit de remplacer "tout le monde" par "chacun". Si "chacun" est au singulier, alors "tout le monde" s'écrit aussi au singulier.
<light-green-tag-blog>Un peu de conjugaison<light-green-tag-blog>
Afin de mieux comprendre l’usage du verbe avoir, voici sa conjugaison au présent du subjonctif :
Subjonctif présent
Que j'aie
Que tu aies
Qu'il/elle/on ait
Que nous ayons
Que vous ayez
Qu'ils/elles aient
<black-tag-blog>Citations<black-tag-blog>
Paroles d'écrivains sur « que tu aies »
« Je suis le compagnon en perpétuelle révolte contre ta captivité, qui que tu sois, et si tu n'es pas révolté en toi-même, soit que le travail ait tué toutes tes facultés de révolte, soit que tu aies pris goût à tes vices, je suis révolté pour toi malgré tout pour t'obliger à l'être. »
- Les Vraies Richesses (1936) Jean Giono, cinéaste et écrivain français.
«Tu changes de ville, de chambre, de visage, de ville, d'amour, mais même quand tu te dépouilles de tout, il reste toujours quelque chose de permanent, qui réside en toi depuis que tu es doué de mémoire et depuis bien avant que tu aies atteint l'âge de raison, le noyau ou la moelle de ce que tu es, de ce qui jamais ne s'est éteint, non pas une conviction ni un désir, mais un sentiment, parfois amorti comme la braise du feu de la veille cachée sous les cendres, mais presque toujours très vif, qui palpite dans tes actions et qui colore les choses d'un éloignement durable dans le temps ; »
- Une farouche liberté (2020) Gisèle Halimi, femme politique, militante féministe et avocate française.
« Ne jouerons-nous jamais
Ne serait-ce qu'une heure,
Rien que quelques minutes,
Océan solennel,
Sans que tu aies cet air
De t'occuper ailleurs ? »
- Carnac (1961) Eugène Guillevic, poète français.
« C'est incroyable que tu aies continué à l'aimer sans retour, que tu aies su te nourrir du seul sentiment que tu lui portais, que tu aies respecté sa liberté, te contenter du fait qu'elle existe sans chercher à la revoir, juste pour la protéger. »
- Vous revoir (2005) Marc Lévy, romancier français.
<blue-tag-blog>Le quiz<blue-tag-blog>
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