<red-tag-blog>L’erreur<red-tag-blog>
« Le <underline-red-blog>traffic<underline-red-blog> d’influence est une forme de corruption. »
Le trafic d’indulgences, le trafic d’armes, d’esclaves ou encore de stupéfiants ne fait vraisemblablement pas partie de votre quotidien de travailleur, que vous soyez salarié ou indépendant.
Mais que se passerait-il si vous étiez confronté à un trafic d’influence au bureau ? Dans le but de le faire cesser, vous auriez à écrire ce mot dans un mail officiel. Et inévitablement arrive la question : écrit-on traffic ou trafic ? Quelle différence ? Nous vous aidons à y voir plus clair.
Et n’oubliez pas le quiz à la fin de l’article pour vérifier si vous avez bien compris la règle d’orthographe !
<green-tag-blog>La solution<green-tag-blog>
Traffic ou trafic ?
<blue-tag-blog>10 questions pour vous tester 🔥<blue-tag-blog>
<light-green-tag-blog>L’exemple pour tout comprendre<light-green-tag-blog>
En français, on ne dit pas « Il y a du trafic sur l’autoroute », mais « Il y a beaucoup de circulation sur l’autoroute » ou encore « la circulation est dense/importante sur l’autoroute ».
De la même façon, on ne dit pas qu’on est « bloqué dans le trafic », mais qu’on est « bloqué dans les embouteillages ».
<light-green-tag-blog>L’astuce pour tout retenir<light-green-tag-blog>
En français, le mot « trafic » représente une notion très générale : il est généralement suivi d’un complément du nom ou d’un adjectif. On ne l’emploie pas seul. On ne peut donc l’employer dans le sens du mot anglais « traffic » qui le cantonne aux voitures.
<black-tag-blog>Citations<black-tag-blog>
Paroles d’écrivains
« Est-ce Moscou ou Londres qui lui permet de continuer son train de vie de nabab dégénéré ? [...] Ou bien continue-t-il à faire le trafic de la coco... »
- Drôle de jeu (1945), Roger Vailland, écrivain, essayiste, grand reporter et scénariste français
« Combien d'administrateurs d'entreprises publiques ou privées, combien de riches commerçants [...] se livrent aujourd'hui à des trafics d'influence. »
- Le Confort intellectuel (1949), Marcel Aymé, écrivain, dramaturge, nouvelliste, scénariste et essayiste français
« Il y avait d'habiles paroissiens pour fabriquer les papiers, et l'on s'entendait avec eux au coup d'œil, tant ce trafic de bénédiction avait passé dans les habitudes. »
- Gaspard (1925), Henri Pourrat, écrivain français