Règles d'orthographe et de grammaire

Un champ ou un champs ? - OrthographIQ

Plan de l'article

<red-tag-blog>L'erreur<red-tag-blog>

« Il est utile d'élargir son <underline-red-blog>champs<underline-red-blog> de compétences tout au long de sa vie, professionnelle comme personnelle. »

La langue française ouvre bien souvent un vaste champ de réflexion. Mais on vous a confié mille et un dossiers à traiter, le temps presse. Faut-il écrire un champ ou un champs ? Nous vous apportons la réponse.

Malgré votre emploi du temps de ministre, vous trouverez bien quelques minutes par jour pour suivre nos formations en orthographe 100% en ligne, n'est-ce pas ?

Et n'oubliez pas le quiz à la fin de l'article pour vérifier si vous avez bien compris la règle d'orthographe !

<green-tag-blog>La solution<green-tag-blog>

Un champ ou un champs ?

La règle d'orthographe

Le nom masculin « champ » n'est pas invariable. Il s'accorde en nombre de façon régulière, c'est-à-dire par l'ajout d'un « s » final au pluriel.

On écrit en conséquence un « champ » au singulier et des « champs » au pluriel.

Le mot « champ » ne présente aucune exception ni difficulté.

Au sens propre, un champ est un terrain plat et délimité situé à la campagne. Au sens figuré, un champ est un domaine, une carrière où se déploie l'activité humaine.

Les mots « camp » et « clamp » ont aussi un pluriel régulier. (Et un clamp est une pince de chirurgie.)

<blue-tag-blog>10 questions pour vous tester 🔥<blue-tag-blog>

<light-green-tag-blog>Un exemple pour illustrer la règle<light-green-tag-blog>

« Si tu estimes que ton champ de recherche est trop étriqué, tu n'as qu'à aller explorer d'autres champs. »

<light-green-tag-blog>L'astuce pour tout retenir<light-green-tag-blog>

On suit les règles de grammaire de base sans se compliquer la vie ; on ajoute simplement un « s » lorsqu'il est question de plusieurs champs.

<light-green-tag-blog>Synonymes de « champ »<light-green-tag-blog>

  • terrain
  • terre
  • domaine
  • pâturage
  • plaine
  • carrière
  • étendue
  • campagne
  • friche
  • horizon

<light-green-tag-blog>Antonyme de « champ »<light-green-tag-blog>

  • ville

<light-green-tag-blog>Expressions avec « champ »<light-green-tag-blog>

  • prendre/aller/couper à travers champs
  • avoir/donner/prendre la clé des champs
  • sur-le-champ
  • à tout bout de champ
  • être à bout de champ
  • avoir/laisser le champ libre
  • être hors champ

<light-green-tag-blog>Syntagmes avec « champ »<light-green-tag-blog>

  • champ d'action
  • champ de compétences
  • champ des connaissances
  • champ d'observation
  • champ de réflexion
  • champ d'études
  • champ d'hypothèses
  • champ du possible
  • champ de forces
  • champ visuel
  • champ opératoire
  • champ lexical
  • champ sémantique

<black-tag-blog>Citations<black-tag-blog> 

Paroles d'écrivains

« Des champs bien cultivés, réguliers, de tons différents selon les cultures et qui semblent tous jaunes, gris ou bruns dans la nuit. »

- Le Voyage du Horla (1887), Guy de Maupassant, écrivain et journaliste littéraire français

« J'aime le silence des champs et la solitude des bois. »

- Sacs et Parchemins (1851), Jules Sandeau, romancier et auteur dramatique français

« Cette dénudation s'accompagnait, comme toujours, d'un écoulement sanguin considérable qui risquait d'obscurcir le champ opératoire. »

- Le Sens de la mort (1915), Paul Bourget, écrivain et essayiste français, membre de l'Académie française

« Le rétrécissement du champ de conscience diminue, par contre, le nombre et la disponibilité des éléments mobilisables par l'action, bien qu'il favorise parfois la profondeur de la prise psychologique. »

- Traité du caractère (1946), Emmanuel Mounier, philosophe catholique français

« Quel champ pour la contemplation, quelle carrière pour l'essor de la pensée, le spectacle du système solaire ne présente-t-il pas à nos yeux, ...  »

- Voyage dans la Haute Pensylvanie et dans l’État de New-York : par un membre adoptif de la Nation Onéida (1801), Jean de Crèvecoeur, écrivain américano-normand

« Je possède ce champ et le fruit en est à moi, afin que je dispense la nourriture aux hommes et aux bêtes, c'est mon bien. Et je suis. »

- La Jeune fille Violaine (1892), Paul Claudel, dramaturge, poète, essayiste et diplomate français, membre de l'Académie française

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Publié le  
24/4/2023
 dans la catégorie :
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